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Le bon, la brute et le cinglé| Ft Regina

Verity Hornet
Verity Hornet
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https://marchens-destiny.forumsrpg.com/t424-verity-hornet-par-le
Mer 20 Juil - 22:01

Le bon, la brute et le cinglé

Verity & Regina


Aujourd’hui, ce n’était pas un jour comme un autre, au contraire, c’était bien plus qu’un jour ordinaire, c’était LE jour que j’attendais depuis quelques semaines. Le jour qui mettait mon palpitant à dure épreuve. L’attente était dure. Mais c’était une vieille comparse que j’avais pris l’habitude de côtoyer, après tout, n’avais-je pas attendus des années avant de me venger de Prospero ? Puis n’avais-je pas ensuite été enfermée durant de longues et sombres années ? Si… Trop longues, trop humides, trop froides années. Mais la malédiction m’avait rendu ma liberté, partiellement du moins, jusqu’à ce que cette dernière soit levée, et que je reste libre de tout mouvements, et de terroriser quelques pauvres choses. Mais surtout que je sois libre de faire la chasse à ceux qui m’avaient gardée enfermée tant de temps. Mon regard brilla d’un éclat de malice un instant, alors que j’endossais cette éternelle  veste en cuir dont le dos était pourvus de têtes de mort, cela ne dénotait pas avec la fameuse bague qui était toujours à mon doigt. Une bague qui était sertie d’une pierre rouge sang, lisse, au fond de laquelle, si on se risquait à regarder, on pouvait voir un autre crâne, semblant figé dans un cri silencieux. Ainsi s’était transformé le masque de la mort rouge, au moment où j’avais été capturée pour être emprisonnée. Comme un masque était bien trop voyant, et que nous craignions lui et moi d’être séparés, j’avais fais le choix de le changer de forme. Il se retrouvait désormais, petit anneau à mon doigt. Et je ne me voyais pas vivre sans. Cet anneau, c’était ce qui me rendait hardie, c’était ce qui me rendais intouchable, et insensible à cette belle saloperie nommée remord. Ce truc qui te faisait avoir un pied dans la tombe. Armée d’une tasse de café et une petite cigarette au bec, j’étais sortie un instant pour cloper, le regard perdu au loin. Ma vie était « toute neuve » à Storybrooke, et pourtant je courrais après de vieilles vengeances. Alors que Prospero était mort, ma horde sauvage et surtout ma haine et ma rancœur profonde cherchait de nouvelles cibles. De la chair fraiche. J’avalais une lampée de café noir, alternant entre mes mains. Une fois prête, j’avais attrapé mon casque, puis je m’étais rendue à mon sous-sol où je pus finalement sortir bébé de cet endroit. J’enfourchais donc ma bécane. Faisant vrombir le moteur avec force, mon casque sur la tête. Je filais tel une étoile dans les rues de la petite ville, ombre dans le jour, fantôme d’aujourd’hui, je filais, sans m’occuper du reste du monde, de toute façon je n’aimais pas les gens, je ne les avais jamais aimés. Il semblait que l’être humain, espèce à laquelle j’appartenais, ne soit capable de rien d’autre hormis de faire le mal autour d’eux, et de semer mort et destruction. Alors en bonne humaine, en représentante de ma race, j’avais semé pendant longtemps mort et désolation. J’avais eu mon petit temps de gloire, lorsque Prospero avait succombé à mes déferlantes de pouvoirs. J’étais un monstre à tête humaine, j’étais la chose qui se cachait sous ton lit. Mais le truc, comme avec beaucoup de monstres, c’est que l’apparence ne suit pas. Un monstre dans un corps de rêve, c’était comme si un loup s’était travestit en mouton. Je m’arrêtais finalement devant la mairie. Une froide détermination brûlant dans mes yeux. Nombreux étaient ceux qui m’avaient cotoyé et comparé à un glaçon, ils n’avaient pas tort dans le fond… Non. De toute façon, la bague m’empêchait de ressentir trop d’émotions capables de me freiner. J’étais consciente d’être son pantin. Mais il n’y avait rien d’autre à faire car s’en séparer me couterait trop cher. J’étais peut être dénuée de sentiments, mais j’étais pas idiote. J’arrêtais donc la petite bécane à côté de la mairie. « Petite » étant un euphémisme, descendant de la bête armée de ma belle gueule et de mon demi-sourire joueur, pénétrant dans l’enceinte sans l’once d’une gêne, me dirigeant directement dans le bureau de Madame la Maire, elle s’était octroyé le beau rôle celle-là, on ne doutait de rien ! Je finis par m’assoir sur une chaise, face à son bureau, lui offrant un immense sourire.

« Salut Regina chérie… Tu te souviens de moi ?! Oui, aller, un petit effort ma grande, je suis sûre que tu peux réussir à resituer ma tête. »

Je posais mes bottes sur le bureau pour plus de confort, lui lançant un regard purement amusé.

DEV NERD GIRL

Regina Mills
Regina Mills
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Jeu 21 Juil - 11:15

Le Bon, La Brute et La cinglé

La REINE Regina et la Psendo Reine Vérity

La reine avait beaucoup de travail et ce n’était que peu dire. Papier après papier, jour après jour. Puis toute la ville lui en voulait encore pour sa « petite » malédiction de rien du tout. Puis c’est bon à la fin ! Il avait eu leur sauveuse à la noix pour arranger le schmilblick, Ce n’était pas comme si elle les avait tous envoyer vivre dans les enfers ou pire encore aux pays des merveilles. Absorber par son téléphone portable, un objet bien utile du monde des humains, elle observer les derniers messages qu’elle avait envoyé. Il y avait encore le problème de Jefferson à régler et surtout celui du « shérif » Swann, mais qu’elle plait.
Marchant dans la rue d’un pas assuré, l’air hautain, jamais elle ne s’abaisserait devant qui que ce soit, et surement pas devant un sale type comme Gold ou je ne sais quel être perfide et mesquin que pouvait encore abritait cette ville de malheur.  
Elle décida avant de se rendre à son bureau de se changer, ses longues toilettes de reine richement décorée lui manquaient. Observa une robe d’un rouge sombre et ténébreux, elle finit par fermer son placard pour mettre un tailleur de femme d’affaire. Elle restait tôt de même la personne la plus importante de la ville lorsque Ste Charmant et Dame Emma n’ étaient pas dans les parages. Ouvrant la porte de son bureau, elle grimpa les escaliers de marbre blanc pour atteindre le bureau du maire. Jetant avec nonchalance son sac à main sur la canapé qui trônait au centre de la pièce, elle réajusta son tailleur sur sa poitrine avant d’observer par la fenêtre son jardin. Il était magnifique, à son image : royale. Dédaignant les alentours avec un regard de vautour, elle appréciait le calme et la tranquillité, pas de docteur chtarbé pour revenir dans son pays, de mage noire aux intentions douteuses, de petite blonde impertinente pour lui retirer son fils, rien que le calme.
Un petit sourire aux lèvres, elle observa les derniers documents municipaux, saisissant son stylo à plume, elle commença à rédiger son rapport.
Mais le calme qu’elle aimait temps fut vite brisé, par le bruit sourd et saccadant d’un moteur. Si c’était encore un idiot comme l’avait été cet Auguste, il allait comprendre le rapport entre sa tête et une boule de feu. Jetant avec agacement son stylo sur ces documents, elle risqua un regard par la fenêtre. La tignasse blonde et l’air arrogant de la personne chevauchant cet engin diabolique la fit pâlir. Mais qu’es que cette cinglée impolie lui voulait…Pas aujourd’hui c’était une journée parfaite ! Elle observa ses cheveux noirs dans le miroir et lissa sa veste de tailleur avant de s’asseoir dans son fauteuil de maire. Croisant ses doigts afin d’y caller son menton, elle observa Vérity Hornet pénétrait dans son bureau avec toute l’insolence et la mal politesse qui va avec. La reine pinça les lèvres, ça pour ce souvenir d’elle. D’un mouvement de bras elle utilisa sa magie pour faire descendre les pieds de Vérity de son bureau :

Quand on est quelqu’un de poli, on ne se présente pas ainsi, mais la politesse est une valeur qui t’échappe.


Reposant son stylo elle observa la blonde, la toisant du regard :

Que veux-tu ?

Verity Hornet
Verity Hornet
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Ven 22 Juil - 10:24

Le bon, la brute et le cinglé

Verity & Regina


Un petit sourire triomphant s’était étalé sur mes lèvres alors que je lui lançais un regard confiant. Elle fit descendre mes jambes de la table… Quant à moi, poussant l’insolence jusqu’au bout, je sortis une petite flasque en fer blanc de ma poche, la portant à la bouche pour en boire le précieux liquide. Oui carburer à ça au petit matin c’était « pas bien » mais qu’est-ce qu’on se fichait de ce qui était bien et de ce qui ne l’était pas. Je vous rappelle que je n’ai pour ainsi dire pas de « conscience » pas de petit criquet sur l’épaule pour me dire que c’est mal, et encore… je serais pas fichue de comprendre ce qu’il aurait pus me dire.  

Quand on est quelqu’un de poli, on ne se présente pas ainsi, mais la politesse est une valeur qui t’échappe.


Je balayais ce qu’elle me dit d’un mouvement de la main, une expression désormais glaciale sur le visage. Aussi froide qu’une poupée de cire, sans émotion. En réalité… Toutes ces expressions qui traversaient mon visage n’étaient qu’autant de masque derrière lesquels je cachais mon être hideux et inhumain. Pourquoi inhumain ? Parce que… Je ne ressentais presque rien. J’étais égale à une pierre. Je savais que je pouvais tuer les personnes que j’étais sensée aimer sans remords. Le visage d’un ange, le cœur d’un démon… je trouve que c’est une bonne comparaison. Je m’humectais les lèvres, arquant un sourcil lorsqu’elle me demanda ce que je voulais.

« Ho Regina… Si tu savais comme je me fous de la « politesse », je suis pas là pour discuter thé et petits gâteaux avec toi ! »

Je fermais les yeux, me massant les paupières. Dire que je ne ressentais rien était faux en réalité. Certaines émotions restaient floues pour moi, comme la peur et la tristesse. Mais j’étais capable de ressentir joie, colère, dégout, surprise…

« Alors avant toute chose, je te remercie de m’avoir libérée de ma prison, ce que tu as fait était clairement impressionnant d’un point de vu magique… Et j'en tire un profond respect pour ta petite personne.  »


Puis je me dressais sur mes jambes, posant mes mains sur le bureau pour venir me pencher vers elle, une expression de colère froide fichée sur le visage, colère, soif de revanche… Ce n’était que monnaie trop courante pour moi. Oui… je passais ma vie à courir après tout cela, me détruisant un peu plus à chaque fois. Je savais qu’un jour, cette soif inébranlable causerait ma perte. Mais j’avais tellement perdu… j’avais tellement souffert que je ne pouvais pas laisser tomber. Pas maintenant, pas aujourd’hui, j’étais comme un roquet qui refusait de lâcher son os une fois qu’elle l’avait dans sa bouche. Je caressais du bout des doigts le visage de la femme que j’avais en face de moi, avant de me reculer prestement, faisant ensuite les cents pas dans son bureau comme un lion en cage.

« Mais non seulement tu m’as fait oublier tout ce qui comptait le plus pour moi, mais en plus tu m’as volé 28 ans de ma vie… Et puis… Pourquoi un « croque-mort » ?! C’est vraiment de mauvais goût, même venant de toi. »

Je me tournais vers elle, changeant de masque aussi rapidement que d’habitude, lui offrant une expression de pauvre petite chose triste et vexée, indiquant mon cœur du bout du doigt.

« Tu m’as fait mal ici Regina, tu l’as foutu en l’air ma confiance tu sais ? »


Et tel un acteur à la fin du spectacle, je laissais tomber le masque, laissant échapper un petit rire.

« Ha non… J’oubliais, je suis incapable de faire confiance au reste du monde, et je sais pertinemment pourquoi, une preuve se trouve ici. »

Un sourire neutre et courtois fiché sur le visage, je repris place sur mon siège sans rien dire. J'aurais sans doute du porter un tailleur dans le même style que madame "la maire" qui sait... Peut être qu'elle m'aurait pris un peu plus au sérieux ? J'en pris note dans le coin de ma tête pour la prochaine fois que je sauterais sur quelqu'un pour des comptes. Accompagner le tout de petit escarpins noir me semblait l'idéal...

« En tant que vieille "copine" je viens demander des comptes Regina. »

DEV NERD GIRL

Regina Mills
Regina Mills
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Ven 22 Juil - 11:52

Le Bon, La Brute et La cinglé

La REINE Regina et la Psendo Reine Vérity

La Reine observa alors l’attitude de la jeune femme. Elle était méprisable. Si elle avait eu un coup de colère, elle lui aurait enfoncé sa flasque d’alcool dans le fond de la gorge pour lui avoir pourris sa journée de tranquillité. Mais aujourd’hui était une trop belle journée pour tuer des gens, elle lui fera la peau demain, puis elle ira l’offrir à Gold en guise de cadeau de mariage.
Régina garda son petit sourire lorsque le visage de Vérity porter cette expression qui aurait coulé le Titanic une seconde fois. Elle fit tourner son stylo entre ses longs doigts blancs avant de soupirer en gardant son air satisfait. Elle s’était un peu vengé d’elle juste pour le plaisir et cela, ça la faisait jubiler. Elle semblait pensive, mais il se trouve que la question de la reine avait tout son sens, elle voulait obliger Vérity a lui dire ce qu’elle lui reprocher, alors qu’elle le savait très bien. Un Croque-Mort c’est amusant non ? Elle l’avait même croisé plusieurs fois et n’avait pas pu réprimer un rictus joyeux et méprisant. Du thé et des petits gâteaux ?

Même si tu mourrais de soif, je ne t’offrirai pas la moindre tasse de thé ou une miette de gâteaux.

Lança-elle avec sarcasme et mépris. Elle écouta à son tour la réponse de Vérity. Etait-ce un sarcasme ? Elle allait le prendre au pied de la lettre tiens !

Oui, je suis une grande magicienne, je le sais, inutile de me donner tes compliments. Et tu peux aussi garder ton respect pour un ou une autre.


Regina ne fit aucun mouvement en arrière, elle se pencha même en avant son visage a quelques centimètres de l’expression glacée de Vérity. Regina était une reine, une reine dans tous les domaines, sa place de maire n’était rien de plus qu’une blague à l’état pure, elle restait la meilleur. Une personne pouvait se vanter d’être meilleur qu’elle, bien qu’elle préfère dire qu’ils sont à égalité vu qu’ils ne se sont jamais battus. Elle ne bougea pas d’un centimètre quand la main de sa consœur effleura son visage pâle. Puis Regina se mit en arrière sur son fauteuil municipal, croissant également ses jambes, elle observa Vérity qui semblait vraiment être en colère et cela la satisfaisait. Mais lorsque Vérity évoqua son problème, Régina ne put réprimer un rire jaune :

Tous ceux qui compte pour toi ? Je n’ai jamais eu l’impression que quelques choses comptaient à tes yeux ma chère. Quant aux 28 ans de ta misérable vie, tu devrais me remercier. Le temps ne s’est pas écouler pendant ce lapse de temps, j’ai d’ailleurs fâché plus d’une entité. En fait que t’ai rajouté 28 ans de vie ma chère. Pour un être froid et taciturne, un croque-mort c’est l’idéal non ? Puis j’ai hésité entre embaumeuse ou simplement toxico alcoolique prostituée. Finalement le Croque mort n’est pas mal non ?


Regina haussa un sourcil demeurant insensible aux minauderies de la part de Vérity. Bien fait pour elle, bien fait pour tous ceux qui sont dans cette ville ! Sa confiance ? La blague ! Si tu veux survivre, ne fait confiance à personne, et ça elle ne le savait que trop bien avec Cora, elle en avait payé les frais.

C’est ton problème si tu m’as fait confiance pas le mien.


Et c’a c’était vrai ! Puis elle eut un nouveau petit sourire. Moins idiote qu’elle ne le pensait. Mais oui elle était une preuve vivante que la confiance c’est pour les petites princesses mielleuses de conte de fée, pas pour les méchants. Regina dédaigna Vérity du regard, ne voulant surtout pas perdre dans ce jeu ne masque. Elle lui fit un signe de main poli montrant que même avec des têtes de cochons, elle pouvait faire preuve de manière :

Je t’en prie. Demande tes comptes ma chère. Cela me fait très plaisir de recevoir une vielle…Comment dis-tu ? Amie oui.



(Et avec toute ma sympathie x))

DEV NERD GIRL


Verity Hornet
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Dim 24 Juil - 22:20

Le bon, la brute et le cinglé

Verity & Regina


Sa voix claquait comme un fouet dans l'air de cet espace restreint.

Même si tu mourrais de soif, je ne t’offrirai pas la moindre tasse de thé ou une miette de gâteaux.

Un rictus méprisant s’étalait sur mon visage, alors que je la regardais de ce même regard bleu, étrange et tellement glacial… En réalité, c’est ce genre d’expression qui effraye le peuple. Un sourire qui n’allait pas du tout avec ce que reflétait les yeux. Un masque qui commençait à se fissurer petit à petit alors que la folie pointait le moignon qui lui servait de nez. Un rire sortit de ma gorge, tandis que je croisais les jambes, reprenant une lampée de mon alcool.

« C’est pas très gentil tout ça… Pourtant on vente tes talents de cuisinière dans toute la ville. Moi qui pensais pouvoir en profiter. »

Au mépris, il faut toujours répondre par le mépris. Montrer un visage neutre… une « poker face » même si ça vous blesse, même si ça fait mal d’être vu comme une vermine par d’autre. La moutarde me montait progressivement au nez. Et ça c’était jamais bon. Non, jamais… La colère me faisait perdre mes moyens, le fil de ma pensé, me transformant en bête stupide… Et les bêtes stupides ne me sont d’aucune utilité. Je baissais les yeux sur ma bague, et ce fut comme un signal, une vague glacée dévala tout sur son passage. Me laissant vide… Si vide… C’était en même temps tellement douloureux, et tellement bon… être insensible aux autres, sans peur et sans reproche.

« Ho Regina… A tout prendre avec mépris, on finit par ne plus discerner la moquerie de la franchise, et on finit dans ta situation ma douce. »

Ma voix était incroyablement douce, un murmure apaisant et d’une douceur incroyable. Ça marchait en temps normal sur le reste du monde… Je ne comprenais pas pourquoi, mais quelque chose au fond de moi me disais que ça désamorçait les conflits. Mais elle me démontra que j’avais tort. Et que je venais de tomber sur un sacré os. Un peu ballot pour une nana qui s’occupe de morts. Sa voix s’éleva, bouffie d’orgueil, et j’eus envie de lui coudre la bouche comme je l’avais fait sur les corps desquels je m’étais occupée.

Tous ceux qui compte pour toi ? Je n’ai jamais eu l’impression que quelques choses comptaient à tes yeux ma chère. Quant aux 28 ans de ta misérable vie, tu devrais me remercier. Le temps ne s’est pas écouler pendant ce lapse de temps, j’ai d’ailleurs fâché plus d’une entité. En fait que t’ai rajouté 28 ans de vie ma chère. Pour un être froid et taciturne, un croque-mort c’est l’idéal non ? Puis j’ai hésité entre embaumeuse ou simplement toxico alcoolique prostituée. Finalement le Croque mort n’est pas mal non ?


Une expression farouche passa sur mon visage, faisant littéralement fondre ce masque de neutralité, Je fermais les yeux, posant un doigt sur la surface de ma bague, rencontrant le même vide douloureux, avant de la regarder avec neutralité. Ne jamais montré que le coup à fait mal. Ne jamais RIEN montrer. Toujours être forte. Même sur le cadavre encore fumant de mon foyer, même en regardant l’homme que j’avais aimé et épousé. Jamais rien montrer, c’était le vœu sombre que j’avais fait en devenant l’acquéreuse du masque. De la bénédiction à la malédiction il n’y a qu’un pas, et chaque médaille à son revers. Revers que je payerais chaque jour jusqu’à ma mort. Cette obscurité rongeait déjà mon cœur et mon âme depuis si longtemps… j’étais comme un serpent qui se plante lui-même un crochet dans la chaire, et qui, à chaque mouvement, fait bouger le dit crochet. Mon regard pâle croisa le sien. Alors que ma voix monocorde s’éleva doucement, dans un murmure capable d’écorcher n’importe quelles oreilles par son inhumanité.

« Régina, Régina, Régina… Allons ma douce… Tu sais bien que peu importe la situation où tu m’aurais mise, je m’en serais sortie. Alors que toi… Il n’en est pas de même. Tu cours toujours après ta fin heureuse, et regarde le résultat, tu es seule et triste. Alors que moi… Je suis seule, et je ne ressens rien… Rien du tout.  Dis-toi qu’au moins, si tu avais fais de moi une catin comme tu le dis si bien… Tu aurais peut-être eu des bras dans lesquels cacher ta jalousie et ta rancœur. Et crois moi… La rancœur je la connais.  »

Un sourire sans joie s’inscrivit sur mon visage, alors que mon regard se perdit dans la contemplation de sa fenêtre. J’aimais pas ce lieu, bien trop calme… Bien trop rangé. J’avais vécu trop longtemps au cœur de la tempête, dans le chaos pour m’y sentir à l’aise.

« Tu sais ma puce, j’étais sincère quand j’évoquais mon respect. Mais il est juste de dire que je ne fais confiance à personne, pas même à moi. Le monde est cruel, et il l’est encore plus quand on choisit la même voie que nous. »


Une autre de ces paroles, des comptes… Il ne servait à rien de pleurnicher. Mais la femme que j’avais eu naguère en face de moi me semblais tellement prometteuse. Je me raclais la gorge. Maudit Storybrooke, j’avais perdu mes bois, oui, ça me facilitait la vie, mais j’avais récupéré cette immonde humanité qui menaçait d’écraser, de comprimer mon corps de regret et de chagrin. C’était le risque à payer lorsqu’on avait fait un « pacte » avec une entité maléfique. Je savais ce que j’avais perdu en route, je savais le prix que j’avais payé pour cette invulnérabilité factice, et je savais que cela était aussi mon talon d’Achille.

« J’ai été entourée de cadavres toute ma vie Regina, tu penses que ça me plait de laver et d’embellir de la viande froide ? Laisse-moi te dire que non… Mais au moins j’aurais matière à faire quand j’aurais récupéré mon chaudron. Et ce jour-là… Je peux te dire qu’on changera la définition d’un…. »

Je fus coupé par la sonnerie de mon portable, sonnerie qui était, il faut l’avouer… Totalement inadapté et décrédibilisant… Pourquoi c’était pas les accords de guitare électrique habituel ? Là j’avais droit à du Abba, Gimme! Gimme! Gimme! Mais… Quelle était cette diablerie ?! Je regardais le portable sans comprendre, finissant néanmoins par répondre au téléphone. Une voix métallique m’indiquait qu’un colis était arrivé chez moi, si c’était un rat mort, ils pouvaient se le garder. Je raccrochais au nez de la « machine », Sans oser regarder la femme qui allait sans doute se faire un plaisir de m’enfoncer, mais c’était un petit jeu que j’avais moi-même instauré, et quand on se lave avec les flammes, on se brûle !

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Regina Mills
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Dim 31 Juil - 15:03

Le Bon, La Brute et La cinglé

La REINE Regina et la Psendo Reine Vérity

Regina observa la pseudo reine boire au goulot de sa bouteille trouvant cela d’un vulgaire, elle savait à présent pourquoi, personne de voulait d’elle. Qui voudrait d’une reine avec des manières pareilles ? Au moins, elle, elle était peut être méchante, mais elle savait se tenir ! Ses talents de cuisinière ? Pourquoi pas tient ! Regina se posa contre le dossier de sa chaise, gardant son sourire :

Je pourrais te faire un chausson aux pommes si tu le souhaite, cela sera avec grand plaisir. Quand à ma gentillesse, tout le monde m’appelle la méchante reine, ce n’est pas pour rien.


La reine essayait de provoquer au mieux sa visiteuse, ce n’était d’une part pas poli et en plus, elle allait devoir nettoyer son bureau, mais Vérity avait par-dessus tout gâché sa belle journée et surement les mois à venir. Jouer la carte du mépris était quelques choses qu’elle faisait souvent, elle était la meilleure, elle le savait et ce n’était pas une sorcière sortit d’un trou perdus dans un lointain royaume inconnus qui allait l’ennuyait. Elle croisa ses bras sous sa poitrine et observa Vérity en la toisant du regard.

Dans ma situation ? Je suis le maire de la ville, la personne la plus puissante de ce monde hormis l’autre avec sa peau écailleuse. Tout le monde rêverait d’être dans ma situation.


Vérity pouvait utiliser ses manières les plus douces et les plus agréables qu’il soit, Regina savait à qui elle avait à faire. A une sournoise petite sorcière qui était fâché d’avoir enterré des cadavres durant 28 années. Regina sait qu’elle a provoqué Vérity, elle sait qu’elle vient de dépasser la ligne rouge, mais de toute façon, elle n’a jamais été derrière, c’est beaucoup plus amusant d’être de l’autre côté de cette ligne de peinture. Regina perçut l’espace d’un instant une certaine animosité dans le regard de son interlocutrice. Elle avait prit un peu d’avance. La reine connaissait un peu Vérity et la savait capable d’avoir un moment une colère noire, un autre une gentillesse déroutante. Regina l’écouta calmement :
« Régina, Régina, Régina… Allons ma douce… Tu sais bien que peu importe la situation où tu m’aurais mise, je m’en serais sortie. Alors que toi… Il n’en est pas de même. Tu cours toujours après ta fin heureuse, et regarde le résultat, tu es seule et triste. Alors que moi… Je suis seule, et je ne ressens rien… Rien du tout. Dis-toi qu’au moins, si tu avais fait de moi une catin comme tu le dis si bien… Tu aurais peut-être eu des bras dans lesquels cacher ta jalousie et ta rancœur. Et crois-moi… La rancœur je la connais. »
Peux importer sa situation ? Alors pourquoi venait-elle râler puisque cèle-t-elle, elle pouvait s’en sortir partout ! C’était vrai dans le fond, elle n’avait personne Henry était avec Emma, elle était reine et maire mais après ? Elle n’avait aucune épaule sur lequel pleurait ni même des bras pour la réchauffer et encore moins de bonne parole pour l’aider. C’était surement plus facile de ne rien ressentir. Regina avait vraiment bien trouvé, croque mort c’était finalement une bonne idée. Regina eut un rire jaune :

Ma chère, au combien je serai devenue veille fille, coucher avec toi aurait été le risque d’attraper des morpions, alors je préfère te laisser au puceau de bas étage. Quand a ta condition, tu as l’air de l’aimée. Puis je n’aurais jamais trouvé meilleurs croque mort que toi. Tu es bien payée, tu as enfin une ville et des gens qui te connaisse psendo sorcière.


Les petits surnoms que lui donnait Vérity commençait à l’agacé, mais elle préférait garder son sourire victorieux plutôt que de lui montrer. Regina lâhca un long soupire :

Je préfère quand tu t’adresses à moi avec un peu plus de respect. Si mon sort t’a plus ne vient donc point te plaire, va voir Rumpel c’est lui l’organisateur pas moi.


C’était vrai ça ! C’était ce maudit mage noir l’investigateur de ce fiasco, pour retrouver son fils chéri ! En attendant, Regina se leva pour se rapprocher de Vérity, lui saisissant le menton pour l’obliger a la regarder dans les yeux.

Je pense que cela te convint parfaitement. Tu es une réussite. Tu ne récupèreras jamais ton chaudron, jamais…


Regina ne lâcha pas sa visiteuse et écouta avec un sourire méprisant la sonnerie de la boite métallique de Vérity. Aucun goût. Regina repartit s’asseoir à son bureau la d’où elle dominait la pièce. Il fallait qu’elle fasse sortir cette cinglée de chez elle, si elle l’énervait, elle ne voulait pas bruler ses meubles si précieux ! Ni mettre du sang partout. Saisissant son écharpe elle observa le ciel :

Nous pourrions discuter de cela dehors non ? Tu empestes mon bureau.


DEV NERD GIRL


Verity Hornet
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Mar 2 Aoû - 15:32

Le bon, la brute et le cinglé

Verity & Regina


Un sourire frôla mes lèvres, un sourire des plus amusées. Tout le monde savait que les pommes et la Maire était une grande histoire (trop grande d’ailleurs) d’amour. A coup de « je te tue, je t’empoisonne et je te plonge dans un profond sommeil ». C’était fourbe, et tout à fait à la portée de la femme que j’avais en face de moi. Je lui répondis par un regard neutre et vide.

« Pour me retrouver à convulser au sol ? Hors de question. Quant à ton statut de « méchante »… Si tu veux mon avis il s’est un peu éventé. On parle beaucoup en ville. »

J’agitais la main, dans un semblant de « mais qu’importe, ce n’est pas l’important ». Je me fichais bien pas mal de ce qui se disait sur son dos. J’entendais… C’est tout. En fait… Tant que les infos m’étaient inutiles, ça entrait par une oreille puis ressortait par l’autre.

Dans ma situation ? Je suis le maire de la ville, la personne la plus puissante de ce monde hormis l’autre avec sa peau écailleuse. Tout le monde rêverait d’être dans ma situation.

J’arquais un sourcil, surprise. La personne la plus puissante de ce monde… Du grand n’importe quoi en somme. Notre maire possédait une faiblesse, et une grosse qui faisait que je souhaitais un peu près tout à part être à la place de cette femme. Quoi que… l’accès au pouvoir était vraiment alléchant.

« Tu parles… Dès qu’une embrouille arrive à ce bouge, c’est tout de suite toi qui est accusée. Les gens attendent avec des torches et des fourches planqués sous leur tapis ton premier faux pas. Alors que je me fonds dans la masse. La prochaine fois que je planquerais un cadavre dans un placard, tu seras celle qui sera accusée, alors que moi, je retournerais dans l’ombre. Est-ce que je rêve d’être dans ta situation ? Même pas en rêve, elle craint vraiment. »


Un rire amer traversa la gorge de la reine, et c’était comme si le serpent se préparait à me cracher son venin acide à la figure. Mon visage se ferma, aucune émotion ne pouvait se peindre sur mon visage. Mon regard se para d’un éclat cruel de prédateur alors que je la regardais.
Ma chère, au combien je serai devenue veille fille, coucher avec toi aurait été le risque d’attraper des morpions, alors je préfère te laisser au puceau de bas étage. Quand a ta condition, tu as l’air de l’aimée. Puis je n’aurais jamais trouvé meilleurs croque mort que toi. Tu es bien payée, tu as enfin une ville et des gens qui te connaisse psendo sorcière.
Colère, rage… Haine… Tant de sentiments venant nourrir le brasier tandis que la petite voix sifflante et purement envoutante de la bague passait en boucle dans ma tête. Se battre… Tout détruire… Ravager… Tuer. Se venger, de toute façon n’était-ce pas l’une des rares choses pour lesquels j’excellai ? Réduire en cendre ce que je touchais ? Elle me saisit par le menton, m’empêchant de bouger, me forçant à croiser son regard noir et hautain. La reine était une garce, et elle pensait pouvoir me montrer ainsi sa supériorité.


Je pense que cela te convint parfaitement. Tu es une réussite. Tu ne récupèreras jamais ton chaudron, jamais…Nous pourrions discuter de cela dehors non ? Tu empestes mon bureau.


La boule acide se fit plus présente. Rompant finalement le fin fil de contenance que j’avais. Le coup de téléphone n'ayant fait que de m'enrager d'avantage.
Mes mains se mirent à crépiter de magie alors que mes cheveux voletaient de tous les sens. Un rire s’échappa de ma gorge, mes yeux glacés s’étaient parés d’un éclat de folie pure. La bague se nourrissait de cette rancœur, de cette rage infinie pour faire éclater sa pleine puissance. Ça faisait des années que j’avais une sangsue à émotion autour du doigt. Je savais que j’étais capable de détruire ce maudit bureau, de le mettre à sac. Un regard de haine pur s’échappa pour venir percuter Regina de plein fouet. Un rictus effrayant tordit mes traits, une voix suave et extrêmement douce s’échappa de mes lèvres. Pseudo sorcière, morpions, tout ce mépris, tout cela… ça dépassait les limites fragiles de ma patience. Aucun mot n’était nécessaire, et pourtant… Pourtant.

« Je pourrais te maudire, et pourrir la vie pour tout ça. Te déclarer la guerre… Te faire subir mile et uns supplices. Ne me sous-estime pas, j’ai semé destruction et chaos sur mes terres, c’est même pour ça que tu m’as approché la première fois. Tu te frotte au plus dangereux des feux, le feu de la haine, de la colère, et les gens qui s’en amusent finissent carbonisés. Si tel est ton souhait, alors je peux t’offrir ce que tu désires, bien sûr. Mais prend garde. Quant au chaudron… Tu m’as fourni la bonne place pour être la première à être mise au courant du retour de ce dernier entre mes pattes. »

D’un geste de la main, je fais bouger un vase qui vient se briser en morceaux sur le sol, puis sort de ma poche mon paquet de cigarette pour l’allumer d’une petite allumette, avant de me téléporter hors de cet endroit dans une brume pourpre, presque noir, réapparaissant dehors pour fumer tranquillement ma clope. Pour qui me prenais-on ? On pensait qu’avec la malédiction, j’avais perdu ma folie ? Non… Non… Elle était toujours là, cette soif de prouver au monde que je n’étais pas l’idiote qu’ils pensaient que j’étais. Ma main tremblante se posa sur la bague. S’il te plait… Continue de me soutenir. Pourquoi le seul objet capable de me sauver était celui qui dévorait petit à petit chaque parcelle de mon corps ? Pourquoi ? Parce que il en était ainsi, et que dans tous les cas j’étais condamnée. Mon cœur battant, tel un tambour de guerre annonçant chaque jour la fin.

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Regina Mills
Regina Mills
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Ven 16 Sep - 11:41

Le Bon, La Brute et La cinglé

La REINE Regina et la Psendo Reine Vérity

Regina savait que personne ne viendrait réveiller Vérity si elle l’endormait à l'aide de ces pommes, même dans le monde enchantée, elle n'avait jamais vu quelqu'un l'apprécier. Qui aimerai une cinglé monomaniaque avec des morpions ? Son petit sourire hautain aux lèvres, elle continua d'écouter le réquisitoire de son interlocutrice qui s'était invitée elle même dans son bureau.

Mon statut de méchante ? Mais est une bonne méchante celle qui arrive à faire croire le contraire très chère.


Sa phrase était pleine de sous entendus dont le plus gros était : Tu n'es qu'une idiote m'a tu vu, c'est pour cela que personne ne peux t'encadrer. De plus la reine se moquait pas mal de ce que l'on pouvait dire dans son dos. Elle était reine et ce n'était pas une bande de petzouille mal lunée, qui allait la faire redescendre sur terre, ou encore une cinglée psychorigide. Combien ne rêverait pas de devenir maire de la ville ? Non ! Reine du monde ! Blanche avait essayé, mais c'était vite partie en live, elle était incompétente. Toujours imité, jamais égalé. Le seule sorcier au monde qui pouvait la mettre à terre c'était Rumpel, mais il partait dans des niaiseries amoureuses et idiote, et ne valait plus un doublons.
« Tu parles… Dès qu’une embrouille arrive à ce bouge, c’est tout de suite toi qui est accusée. Les gens attendent avec des torches et des fourches planqués sous leur tapis ton premier faux pas. Alors que je me fonds dans la masse. La prochaine fois que je planquerais un cadavre dans un placard, tu seras celle qui sera accusée, alors que moi, je retournerais dans l’ombre. Est-ce que je rêve d’être dans ta situation ? Même pas en rêve, elle craint vraiment. »
Ça ce n'était pas faux, mais après tous faire tomber les puissants et se vautrée est la passion préféré de ceux qui ne peuvent pas gouverner. Ce n'était pas des torches qui allait lui faire peur, elle elle n'avait pas besoin d'un morceau de bois pour envoyer des boules de feu. Il le lui fallait que quelques secondes et un mot de travers pour avoir un motif légitime de décapitation ou d'immolation. Regina se releva, saisissant sa veste de costume :

Et bien, les gens me prennent pour une gentille. Ici les méchants c'est toi, l'autre allumée et peux être le pirate. Mais ce n'est plus moi, tu ne te souviens pas ? J'essaye de devenir gentille pour mon fils ?

Répéta Regina avec un sourire hypocrite et un ton de faux-semblant.
Vérity toisait la reine, la reine toisait Vérity. Deux loups dominants pour une seule meutes, sauf que Regina avait déjà la sienne de meute, puisque elle elle avait sa magie et son peuple. S'adossant contre son bureau, elle eut un petit rire cynique semblable à celui d'un serpent près à mordre ou d'un scorpion hissant son dard. Pauvre petite idiote. L'accusée d'avoir des morpions et de se prostituer était une bien basse besogne, se clash idiot ne menait à rien avec cette paysanne en motocyclette i ncapable d'avoir un brin d'amour propre pour elle même. Idiote. Caressant la joue de Vérity la toisant de son regard hautain et autoritaire, Regina savait qu'elle avait porter un sacrée coup de grâce à la psendo sorcière qui lui faisait face. Oh oui Vérity était une réussite, autant pour certains, elle avairt décider des choses au hasard autant pour d'autre, elle avait calculer son coup au jour près. Trimer dans la terre et la noirceur était une chose que Regina avait toujours voulut voir réaliser par Vérity. La reine s'était retenue de ne pas faire exploser l'objet contre l'oreille de la sorcière, cela aurait été une bonne idée. Les yeux noirs et hautains de la reine contrastaient avec le regard pleine de haine et vif de cette sorcière aussi inutile que cette Shérif de malheur. Regina finit par rompre le contacte avec le regard de son interlocutrice, elle aurait put tenir toute une vie, mais elle ne voulait surtout pas que cette cinglée mal baisé touche à son bureau. Elle avait une certaine élégance et un rang à tenir. Elle n'avait jamais vu de sorcière aussi inutile, et pousser vérity dans ses retranchements les plus sombre pour l'obliger à crier et a en venir aux mains était le but de la reine : elle aurait gagné une fois de plus.
« Je pourrais te maudire, et pourrir la vie pour tout ça. Te déclarer la guerre… Te faire subir mile et uns supplices. Ne me sous-estime pas, j’ai semé destruction et chaos sur mes terres, c’est même pour ça que tu m’as approché la première fois. Tu te frotte au plus dangereux des feux, le feu de la haine, de la colère, et les gens qui s’en amusent finissent carbonisés. Si tel est ton souhait, alors je peux t’offrir ce que tu désires, bien sûr. Mais prend garde. Quant au chaudron… Tu m’as fourni la bonne place pour être la première à être mise au courant du retour de ce dernier entre mes pattes. »
La maudir ? La bonne blague, beaucoup ont essayés, personne n'y ait arrivée. De plus une guerre était une bonne idée/ Jouer avec le feu jusqu'a ce que le volcan explose était une idée fantastique. Regina eut un nouveau rire :

Déclare moi la guerre, je ne perd jamais. Ton chaudron, je l'aurais je le détruirai et je t'enfermerai dans un cage à ta place. Tu aimes cela non ?


Regina observa Vérity briser un vase. Le vase de l'oncle Jacky...Tant pis. Ce n'était pas bien grave, cette joute verbale était plus importante que ce base ou même que son bureau. Disparaissant à son tour dans un nuage violet, elle se retrouva à côté de Vérity, elle avait briser un vase, elle ferai pire. S'adossant contre la moto de cette sorcière morpions, griffa la carrosserie à l'aide d'un sortilège imbibant ses ongles. Dans un bruit sourd et métallique elle raya le les morceaux de métal.

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Verity Hornet
Verity Hornet
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Mar 27 Sep - 13:46

Le bon, la brute et le cinglé

Verity & Regina


Je la fixais de mon regard d’un bleu glacial. Même un ours polaire aurait pus s’enrhumer si je posais trop longtemps mon regard sur lui. Elle me fit une réflexion à deux balles, comme quoi le meilleur méchant était celui qui arrivait à faire croire le contraire. Je me raclais la gorge, répliquant d’une voix neutre.

« Oui il est sûr qu’on ne te soupçonne pas quand tu joues les gentils, a part que toi, Regina, tu t’es déjà compromise à de nombreuses reprises, et les gens n’oublient pas ce genre de chose… »


Je la regardais comme un fauve pourrait regarder un bout de viande. J’étais dangereuse… Oh oui tellement dangereuse… Pourquoi donc ? Parce que moi, j’avais quelque chose que peu de monde possédait, j’étais imprévisible, et surtout… Je n’avais aucun sens moral. Une vraie bombe à retardement capable de tout à tout moment. C’était ça que les gens craignaient. Je baissais les yeux, me perdant dans la contemplation de ma bague, entendant cette dernière susurrer quelques mots dans ma tête, des paroles doucereuses qu’on murmure à l’oreille des puissant pour faire briller leurs yeux, tel un mendiant devant un tas d’or. Le pouvoir… Rendait même les plus bons avides, mauvais, calculateur. Moi j’étais mauvaise de base alors ce n’était pas un très grand changement. Une nouvelle réflexion sur la gentillesse de Regina me fit lever les yeux au ciel.

« Tu en parles avec tellement de véhémence… Qui essayes-tu de convaincre ? Toi ? Les gens ont beau dire, ils n’oublient jamais le passé. Tu ne t’intégreras jamais comme la bonne petite voisine Regina. Tu as une tête couronnée, auréolé de pouvoir et de puissance… Mais tu ne seras jamais plus que la méchante reine à leurs yeux. Tu es une paria sur un trône. »


Je n’ajoutais pas que je faisais partie de cette catégorie. Si c’était encore pour me faire moucher à ce sujet, ou même à n’importe quel sujet… Je m’en abstins. Mais j’avais eus le temps de mettre en place toutes les protections nécessaires en moi, verrouillant tous mes sentiments au fond d’une malle humide. Ça prennait beaucoup plus de temps à Storybrooke… Au moins… Si la reine passait l’arme à gauche, j’aurais la chance de pouvoir creuser le trou à rat dans laquelle on allait la mettre. Mais malgré toute cette malédiction, tout cet assujettissement qu’on m’offrais, je n’en restais pas moins libre… Libre… Oui… J’avais connu la prison, les fers, et ce pendant des années. Suite à ma révolte et aux dégâts que j’avais occasionnés, Prospero avait décidé de m’enfermer dans la plus sombre, la plus impénétrable des prisons du royaume. Bardée de chaînes magiques, j’avais connu la souffrance, la douleur, les rats comme seuls compagnons de cellules… Ha et il y avait aussi Regis, le squelette qui traînait depuis des temps immémoriaux dans la cellule. Après des jours à ne parler à personne, c’était la pire des tortures psychologiques, j’en étais venue à parler à cette chose. Mais j’avais pus m’en sortir, pas indemne, mais j’avais pus m’en sortir, moi… Mais Regina avait un pouvoir incroyable. Celui de taper sur le système des plus calmes. Hors je n’étais pas calme. Un dernier coup d’éclat, pour le moins flamboyant, me parcourus, je la fixais d’un regard noir. Avant d’afficher un rictus, faisant mine de frissonner. Lui répondant d’une voix pleine de jeux, tentant de maintenir ma colère sans trop de succès, elle brillait dans mon regard… Elle se sentait à des kilomètres.

« Être enfermée dans une cage puis délaissée n’est pas mon truc, désolée mon cœur… Mais sur ce coup-là je passerais mon tour. »


C’est à ce moment que la reine décida de faire la pire chose possible et imaginable. Le bruit du métal qu’on abîme me fis frissonner tandis que je regardais ma carrosserie se faire une fois de plus démonter… Je ne savais pas ce que mon bébé avait fait un karma, mais ce dernier était un vrai chien avec. Je restais impassible. Oh oui ça m’énervait, ça faisait mal, parce que je savais déjà qu’il faudrait que je paye derrière pour rendre à ma petite Baby un visage acceptable. Je me penchais pour regarder de plus près, traçant les marques de mes doigts, avant de me redresser et de fixer Regina. Lui parlant d’un ton -miracle- détendu et détaché. Je faisais tout pour cacher mon trouble, et y parvint. J’étais actrice hors pair.

« Bon je pensais ne pas avoir à en arriver à là… »


Je claquais des doigts et un pochon apparut dans ma main. Ce bidule se baladait dans une des sacoches de ma moto. J’en ouvrait le sac pour plonger ma main dedans, ressortant une poignée de poudre violette, bien dissimulée dans mon poing fermé, je m’approchais de la reine et lui soufflais ma petite poudre au visage.

« Je m’en voudrais de ne pas gâcher ta journée jusqu’au bout. Tu sais bien que je suis une ancienne guérisseuse, j’ai acquis pas mal de connaissances sur les plantes. Cette petite chose est… de la mandragore, ce qui veut dire que tu risques de planer le reste de ta journée, je te conseil de ne pas croire tout ce que tu verras, il se peut que quelques petites hallucinations se glissent dans le lot, je te laisse profiter de ton petit bad trip, et je te promets que tu entendras à nouveau parler de moi, petite chérie… »

Un petit rire fit pétiller mes yeux alors que je vins lui voler un baiser, une mine joueuse sur les lèvres, m’éloignant avec vitesse et enfilant mon casque, glissant d’une voix foutrement amusée :

« Et ça… C’est pour que tu n’oublies pas à côté de quoi tu es passée, bonne journée très chère… »

J’enfourchais ma bécane et partais déjà en trombe. Ma rencontre avec la méchante reine m’avait… Tendue au possible ? Il semblait que j’avais besoin de frapper dans quelque chose, de faire du mal à quelqu’un ? Je plaignais celui sur qui j’allais tomber.


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