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Yoga, because punching people is frowned upon |Clocky

Victoria O'Donnel
Victoria O'Donnel
Piranha Cannibale
Messages : 223

https://marchens-destiny.forumsrpg.com/t278-victoria-o-donnel-si
Mer 27 Juil - 2:51





Yoga, because punching people is frowned upon




Les songes… C’est tellement vaste… C’est tellement coloré. On ne peut pas poser les limites d’un rêve. Non… On ne peut pas. Qu’on rêve de voler ou d’amour, peu importait, en rêve… Nous étions libres, tout ceci nous appartenait. Mais un rêve n’est pas un cauchemar. Et ce que je faisais à ce moment précis était un sacré cauchemar. Je me retrouvais dans la forêt, une bien sombre forêt. En levant les yeux, aucune lumière ne filtrait. Je la longeais de tout son long. La seule lumière venait de petits champignons lumineux. J’en observais un, un instant, avant de le ramasser. C’est à ce moment que j’avais sentis quelque chose d’oppressant me contracter la poitrine. J’étais suivie… il y avait quelqu’un… Il y avait quelque chose dans ce bois. C’est pour cette raison que je m’étais mise à courir à grandes foulées. Mais pourtant… je n’avançais pas. Je faisais du sur place. Les troncs noirs m’entouraient. L’ombre était sur moi, plus j’avançais, plus la distance jusqu’au prochain arbre semblait s’étirer. Je faisais du sur place… Oui… j’avançais pas d’un pouce, et pourtant cette chose s’approchait de moi. La peur… Elle me tétanisait. Ce fut tout d’abord quelque chose d’humide et froid qui s’enroula autour de ma cheville.

Même pas le temps de dire « Mufasa » que j’étais déjà à terre, traînée par l’appendice visqueux, petit à petit vers une étendue d’eau. Aucun souci, me direz-vous. Mais l’eau était si sombre… on y voyait pas un kopeck. Je tournais sur moi-même à la recherche de quelque chose, quand deux grands yeux d’un vert luisant s’ouvrirent dans l’immensité de l’eau, avant qu’une bouche monstrueuse ne m’avale. Je n’étais plus dans l’eau à présent. J’étais sur un siège que je ne connaissais que trop bien. Les mains arrachées par des lanières pourvues de pointes métalliques à certains endroits qui ne faisaient qu’un à présent avec ma chair meurtrie. Des larmes me montaient aux yeux, trop de réminiscence… Trop de douleur… Trop.

Mais j’étais paralysée. Je ne pouvais pas bouger, je ne pouvais pas hurler… Je savais que je dormais, j’avais le contrôle de mon subconscient, j’avais le contrôle… « Réveille-toi ! » étaient la litanie incessante ! « Réveille-toi », était les mots qui refusaient de passer le barrage de ma gorge. Mon cœur, ma poitrine était oppressée. Je me redressais en hurlant dans mon lit, couverte de sueur froides dans la moiteur de ces nuits d’été… C’était ainsi que je m’étais retrouvée devant mon miroir… Le teint cireux, de grosses cernes sous les yeux. J’avais rendu mon repas à l’instant où j’avais été réveillée. Ce rêve ayant éveillé trop de douleur et de souvenirs en moi. Je m’étais glissée sous la douche, sous ce jet d’eau chaude, puis j’étais restée en dessous, les bras ballants, jusqu’à ce que l’eau devienne froide. Comment quiconque pouvait apprécier ma petite personne ? Je sortis, mettant ce pyjama dans mon panier à linge sale, me glissant avec adresse dans mes draps, me rendormant avec facilité cette fois, ne me levant que le lendemain matin en milieu de matinée. Me levant, j’enfilais ma tenue de Yoga -qui était la même pour un peu près tous les sports que je pratiquais-, un short noir, un débardeur vert d’eau lâche, ainsi que mes baskets de sport que j’accompagnais comme bien souvent de guêtres, aujourd’hui c’était un style tout particulier puisque j’avais sortis les guêtres en simili fourrure !

Ma tête faisait moins peur à voir, mais j’avais toujours ce sentiment qui oppressait ma poitrine, qui me coupait presque le souffle à cause de la peur. Je sortis, mon tapis sous le bras, et mon lecteur CD à pile sous l’autre, et fermais la porte à clef derrière moi. Le voyage jusqu’au parc se fit sans soucis. Ici… Le poids était un peu moins présent. Il y avait d’autres personnes. Je n’étais pas seule. Je déroulais mon tapis sur la pelouse encore humide à cause de la rosée du matin. Je commençais à mettre en route mon petit lecteur, ce dernier diffusait du pop-folk relativement calme.

Tout d’abord l’échauffement, comme d’habitude, avec des exercices de respirations, je sens la peur doucement s’envoler. Doucement… Trop doucement. Mais ça venait. Puis venais ensuite la salutation au Soleil. Je me mettais donc face à l’astre solaire, continuant les enchaînements, donc le fameux chien au museau vers le ciel, ou l’arbre... le poisson, et tant d’autre. Mon corps exposé aux yeux des autres ne me posais plus de soucis. Je n’étais plus obligée de me cacher. Petit à petit j’acceptais celle que j’étais. Petit à petit, pas après pas… J’étais un funambule, qui avançais, encore et toujours, petit pas après petit pas, malgré les vents et marées. La tête dans les nuages, les pieds sur terre. Le cœur au plus profond de l’océan. J’étais sur tant de tableaux à la fois, déchiquetée en tant de morceaux, éparpillée progressivement aux quatre vents. Mais je continuais… J’avançais encore, jusqu’à trouver une personne dans le même cas que moi. Un autre petit funambule… Mon cœur savait très bien qu’au fond je l’avais trouvé. Mais comment faire entendre raison à ma tête ? Et petit à petit, la traversée de la corde raide s’était transformée en jeu de miroir avec l’humain que j’aimais tant. Un jeu étrange… Un jeu qui me semblait tellement… Incompréhensible, et pourtant… pourtant… Il se jouait instinctivement.




Lewis Clockmaker
Lewis Clockmaker
Messages : 37

Mer 27 Juil - 11:26

- Qu'elle est cette... Danse étrange ? -



Je n'ai jamais été un patient. Ceux qui m'agaçaient trouvaient plus rapidement la porte de sortie que des réponses. Pourquoi s'attarder sur des conversations qui ne tournent qu'en rond, qui n'ont qu'un seul but vous faire douter de vos idées ? Je n'en ai jamais vu l'intérêt. J'ai toujours coupé cours lorsque cela me paraissait inutile. Ici c'est différent, je me pose sans doute plus de questions que tous ces gens réunis. Plusieurs habitants me regardaient bizarrement depuis mon arrivée, j'avais l'impression d'être une attraction. J'avouerais que ce n'était clairement pas plaisant comme sensation. Par je ne sais quel miracle un homme m'a parlé d'une grand-mère, apparemment, qui tenait un endroit où il était possible de se réfugier en quelque sorte. Disons que lorsqu'on entre dans une pièce on tape avant de vous déranger. Je n'avais pas besoin de plus, malheureusement en arrivant je me suis heurter à une nouveauté que je ne connaissais pas non plus. Le prix. De là où je viens nous ne payons rien, du moins pas dans mon palais, et comme je n'ai connu que ça cette question m'a figé. Comment faire ? Mon ami d'une minute m'avança visiblement la première nuit. Je ne l'ai pas remercié, en même temps je ne lui ai rien demandé n'est-ce pas ? Autant le laisser m'aider si ça lui plaît, mais s'il s'attend à ce que le Temps lui doive quoi que ce soit il se fourre le doigt dans l'œil. Enfin ! Après avoir dévisagé cette femme qui osait demander un paiement au Temps lui-même je me suis enfermer dans cette pièce, minuscule. Bien différente de ce que je connaissais auparavant. Décidément, cet endroit ne va pas me plaire je le sens. J'observe les objets présents, sans comprendre réellement leurs fonctions. Tout me parait nouveau, j'ouvre une armoire, cette fois ça m'est un chouïa familier, malheureusement vide... Évidemment je m'habille différemment, normalement, si ma garde robe se trouve à portée. Ce costume du pays des merveilles, je le sais bien, ne me rend pas vraiment discret... Je sais que je vais être particulièrement long ici et je soupire en y pensant. Je me laisse tomber sur le lit, observant, questionnant. Je m'ennuie, je me perd, comme depuis que je suis arrivé ici. Au final c'est monnaie courante et ça ne me plaît pas le moins du monde. Mes yeux se mettent de nouveau à clignoter, je n'aime pas ça. Je ne sais pourquoi ils agissent de la sorte, mais si ça continue je vais finir par devenir aveugle en voyant toutes ces choses immondes qui m'entourent. Je décide finalement de déguerpir vite fait de là. De toute façon l'endroit est valable jusqu'au lendemain, je ne peux continuer à me laisser aider par des inconnus. Je n'ai jamais rien eu à devoir a qui que ce soit et ça ne va pas commencer ici, surement pas.

La lumière m'aveugle encore, cachant mes yeux un instant et les laissant doucement s'y faire je m'avance finalement à la recherches de nouveautés. Mais quoi réellement ? Quelqu'un, quelque chose ? J'avance encore sans réel but, même si j'ai eu quelques réponses depuis mon arrivée. Ça m'agace ! Légèrement hérité j'avance droit devant moi et suis les rues sans trop savoir où je vais, mais ça me calme un instant. J'arrive sur un parc où je m'arrête en quête de curiosité. D'un côté ce monde en est rempli et en y pensant à l'instant je me donne enfin le but qui me fera passer plus vite, qui m'en donnera l'impression du moins. Je me met en quête d'en apprendre plus sur leurs façons de vivre et de s'occuper surtout. Au loin j'aperçois un femme étrange, je suis attirer par un son que je qualifierait de bruyant dans un premier temps, mais passons. J'observe ses gestes. Je m'approche, mais me stoppe à distance raisonnable. Je penche la tête sur le côté, tentant de suivre ce qu'elle fait du regard. Ça n'a pas l'air d'avoir réellement de sens, ça m'intrigue je dois bien le dire. Je me surprend en me prenant au jeu et j'imite ses gestes, toujours à distance quand même je ne veux pas paraitre ridicule, même si de toute façon j'imagine que je le suis déjà vu mes différences avec ceux qui peuplent les lieux. J'ai l'impression qu'elle m'a vu. Je me fige et manque de perdre l'équilibre à cause de ses postures particulièrement grotesques. Même les activité de ce monde semble tourner en rond. Je suis figé, ayant l'impression qu'elle me juge. Non, mais depuis quand ça m'atteint ce genre de choses ? Je me ressaisit vite même si elle a probablement vu ma réaction passée je me rapproche d'elle. Tout ça a un but ? Je porte mon regard sur ce qui diffuse toujours ce bruit particulier. Qu'est ceci ? Je la dérange peut-être, mais peu importe, je ne peux pas deviner à quoi mène tout ceci sans explications, alors je m'y risque après tout. Elle ne va sans doute pas me manger... Quoique, je devrais me méfier vu cet endroit étrange et ce même si ça risque d'être difficile dans mon cas.
Victoria O'Donnel
Victoria O'Donnel
Piranha Cannibale
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Mer 27 Juil - 21:39





Yoga, because punching people is frowned upon



A cet instant… j’étais dans mon petit univers. Un monde coloré, mais aussi doux que du coton. Mon petit monde personnel. Les minutes s’écoulaient alors que la bête noire qui dévorait mon cœur de regret et de tristesse repliait enfin ses griffes pour retourner derrière la barrière de côtes, pour s’enfuir dans l’obscurité, tel un gros félin rentrant bredouille de la chasse. J’en profitais aussi pour « vérifier » les cadenas que je maintenais chaque jour au fond de moi, y enfermant tous les événements désagréables de ma vie pour ne plus y penser… Et mon dieu, il y en avait toute une pelletée. Bien trop pour que ma vie ne soit marquée que par du bonheur. Mais on veut toujours cacher ces choses-là. Ce ne sont pas vraiment les plus belles aventures à conter. C’est alors que je me rendis compte de quelque chose qui ne m’avais pas frappé jusqu’à présent. En face de moi se trouvait un homme qui reproduisait mes mouvements. Se moquait-il de moi ? J’étais trop apaisée par mon petit sport fétiche pour m’en offusquer, alors qu’à un autre moment il se serait sans doute prit mon lecteur audio dans les moustaches. Je m’installais dans la position du lotus, me contentant de quelques exercices de respiration, tentant d’ouvrir POUR UNE FOIS mon chakra aux autres. Il avait bon dos le chakra… Mais avec ces envies de bottages de cul à longueur de journée, je n’étais pas sûre d’arriver un jour à quelque chose… Inspirer, expirer, ne penser à rien, se vider l’esprit. Je me sentais comme dans un état second… Apaisée. Une voix me fit relever les yeux (ou plutôt me tordre le cou). Écoutant sa question, avant qu’un sourire doux et amusé ne torde mes traits.

« Laissez-moi deviner… Vous, vous n’êtes pas d’ici n’est-ce pas ? Et à en juger par votre tenue, ça ne fait pas bien longtemps que vous arpentez les murs de la ville. »


C’était toujours compliqué pour les nouveaux venus. Moi… J’étais là depuis des années. J’avais revécu la même journée pendant… Presque trente ans. Avant ça… Avant de m’encrouter dans cette routine, j’avais été aventurière. J’avais voyagé, j’avais découvert… Tellement de monts et merveilles. J’avais vu le monde. Moi je n’avais pas eu « à m’adapter », on l’avait fait pour moi.

« Un but ? Peut-on vraiment le dire… Déjà, ne pensez pas que j’invoque la pluie ou n’importe quelle autre absurdité. Je fais de la relaxation. Tout ça me permet de me focaliser sur d’autres choses et d’apaiser mon stress… Et on sait tous à quel point je suis… Stressée… »


En fait c’était mon bon docteur qui m’avais proposé ça, et, depuis… Je n’avais jamais vraiment arrêté puisque cela avait un réel effet sur ma petite personne. Je penchais la tête.

« Vous voulez essayer ? Je peux vous faire faire de la relaxation si vous le souhaitez. »


Un demi sourire s’étala sur ma bouche. J’attirais des curieux dans ce parc. Des fois j’avais des personnes qui venaient m’accompagner. Le must… C’était quand j’en faisais sur la plage, les pieds dans le sable chaud, bercée par le bruit des vagues… Oui, ça c’était vraiment le pied. Il y avait un tel sentiment de liberté… J’aimais la mer, je l’aimais plus que tout. Mais renoncer à la terre, ce serait renoncer à tout ce que j’avais déjà bâtis de mes mains ici. Et je n’étais pas du genre à oublier et a m’en détourner. Sa seconde question portait sur mon lecteur. Je l’attrapais du bout des doigts, lui présentant l’appareil.

« C’est… Un lecteur CD, il produit de la musique quand on lui donne à manger… cette chose » Joignant le geste à la parole, j’avais sortis le CD du lecteur pour lui montrer, avant de le remettre en place, secouant la tête. « En gros la musique m’aide à me relaxer. »

Je lui lançais un petit air malicieux. Arquant un fin sourcil. Mon visage était bien trop expressif. Mais je le savais très bien. J’étais lisible, et facilement en plus.

« Mais j’imagine que vous êtes ici depuis peu, votre style en atteste, j’aime beaucoup d’ailleurs, vous feriez presque peur ! ça en impose ! »

Un petit éclat de rire joueur s’échappait de ma gorge. Quoi… J’étais amie avec le diable. C’était pas un homme dans une tenue « d’époque » qui allait me faire fuir !






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