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Oh Roméo, pourquoi es-tu Roméo? [FINIE]

Roman Hill
Roman Hill
Messages : 48

Jeu 1 Sep - 22:51

Roméo Montaigu
Roman Hill

Roman, est né à Enchanted Forest où il/elle était fils de noble, dans une bourgade éloignée de la vie du château. Un lopin de terre que l'on a donné à sa famille, pour la remercier de ses services (ou peut-être pour se débarrasser d'eux, de cette noblesse montante et envahissante comme du lierre).
Il est tiré d'une pièce de Théâtre, Roméo et Juliette de Shakespeare où il est Roméo.
Il semble avoir la trentaine, mais son âge exact est presque soixante ans.
Aujourd'hui il est mannequin, et s'est fait un nom dans le monde de la mode.  
Il est bisexuel et il apparaîtra sous les traits de KIM ROSSI STUART.




Story

Acte 1 ~ Être ou ne pas être...

Tout commence dans la Forêt Enchantée, comme beaucoup d'histoires et de contes, et celle ci ne va pas déroger à la règle. C'est l'histoire d'une famille de noble à qui l'on a confier un morceau de terre, loin dans les profondeurs, par delà la forêt, loin du château. Il faut dire que de tout temps, châtelains et bourgeois n'ont guère su s'entendre.
Ainsi éloigné par le Prince, le Roi ou que sais-je encore, ma famille s'est retrouvé comme qui dirait exilé. Mais qu'importe, puis qu’ayant amener avec serviteurs et loyaux vassaux, c'était une mini ville que nous avions entraîné avec nous.

Mon histoire commence ainsi. C'est sur ce lopin de terre reculé que je suis né. Moi, Roméo Montaigu, fils unique et hérité des titres, terres et gens de mon père. Mais, si vous saviez comme je m'en moquais. Je ne pensais qu'à 'amuser et a sortir, la vie de noble, de soldat ou même de stratège ne m'importait guère. Mon enfance est celle d'un petit prince, d'un enfant roi. Autant que l'on puisse l'être dans cette période de l'histoire. Je n'ai jamais manqué de rien, j'ai toujours obtenu tout ce que je désirais. Être moi ne me dérangeait pas à cette époque. Je n'avais ni honte de donner mon nom, ni honte a me trouver devant la personne qui me le demandait. L'insouciance de l'enfance et la bêtise de l'adolescence me manque souvent.

Toujours flanqué, de mes deux seuls amis, nous parcourions les terres sans soucis. Mercutio rêvait d'amour et de chaleur humain, Benevolio philosophait sur l'origine de l'homme, sur la haine et la guerre. Moi je suivait tantôt l'un, tantôt l'autre, batifolant dans les bras et les draps des jeunes femmes qui voulaient bien me les ouvrir.

Mais malgré tout cela, je me sentais seul. On dit qu'un roi a du monde autour de lui, mais malgré out ils sont seuls. Seul a décider, seul a gouverner. Être noble me rendait déjà solitaire, je n'avais que faire de devenir un Roi. Mais si j'en croyais mon père, j'aurais du parcourir le reste du monde pour trouver une épouse de bonne famille à qui lier mon destin. Tout semblait convenir à mon père...du moment que ce n'était pas une sous catégorie de gens, comme ces artistes de rues qu'il semblait détester plus que tout au monde.

C'est avec cela que ma véritable histoire commence.

Acte II ~ Tragédie et Tourments

C'était un jour comme un autre à mes yeux. Aussi calme et paisible que les autres. Je m'étirait dans mon lit, en soupirant. Mais l'on me tira de mon lit, en entrant dans ma chambre. D'ordinaire personne n'ose le faire.

« Roméo, tu ne devinera jamais ! »

« Dis comme ça, tu ferais mieux de cracher le morceau, je ne suis guère friand des devinettes au réveil... »

Cela fit rire mon philosophe d'ami. Il chassa ma remarque d'un geste de la main, et je me redressais sur mon lit, en posant mon regard clair sur lui. Mon visage du lui dire que je ne plaisantais pas, car il s'éclaircit la gorge.

« On dit dans la rue, qu'une troupe de danseurs vient de s'installer sur nos Terres »

Vraiment...« nos » terres qu'il venait de dire. Des fois les gens prennent possession des choses sans même que l'on s'en aperçoive. Mais je ne doutais pas que mon père allait les faire chasser dès que cette rumeur allait parvenir à ses oreilles. Alors je ne voyais pas ce qui l'excitait autant.

« Pourquoi tant d'agitation pour une chose qui sera régler sous peu ? »

« Et bien... »

Il commença à me raconter que Mercutio était allé à leur rencontre. Ce pauvre fou. S'il se faisait prendre à parler avec ces gens, il se ferait tuer à n'en pas douter. Mais il fallait dire que je n'étais pas en reste. Et ma curiosité était piquée. J'aimais vivre dangereusement. Et contourner les interdictions de mon père en faisait parti. Dans le fond je n'étais pas le fils qu'il rêvait d'avoir, je faisais simplement semblant de l'être, avec mon caractère de petit prince insupportable.

« Allons-y ! »

« Mais enfin...si jamais... »

« Personne ne nous y prendra, cesse donc de tergiverser... »

Habillé en quatrième vitesse, voilà que j'étais juste un noble quelconque qui allait faire une promenade matinale. Après avoir marché quelques temps, nous avions rejoint l'endroit où s'était installée la troupe d'artistes. J'observais leurs habitats, en écoutant leurs éclats de voix. Des gens ordinaires, sans attaches. C'était sans doute là, ce que détestait mon père. En faisant le tour de ce campement « sauvage », j'avais retrouvé mon ami, en grande discussion avec une jeune demoiselle, plutôt pas mal.

« Mercutio ! Ça fait des heures que je te cherche, et tu es là, à draguer ! C'est plus fort que toi ! »

Il se tourna vers moi, me saluant de la tête. Il me donna son prénom, mais pour tout avouer, je m'en moquais. Donc je ne l'avait pas retenu. Elle était plutôt mignonne, mais elle ne m’intéressait pas plus qu'une autre.

« On rentre ! »

« Déjà ? Mais... »

Bon puisqu'il l'avait décidé, il devait y avoir une raison, il était plutôt du genre à m’entraîner loin des sentiers battu. Ou alors...il avait peur que je lui vole sa nouvelle conquête en agitant mon titre sous son nez. Ridicule. Qu'il la garde sa femelle. Vraiment.
Je savais combien ce genre d'attitude était détestable, mais que m'importe. C'est ainsi que j'étais. Je dénigrais les pauvres et je me pavanais dans mes riches atours. Et je n'avais aucune problème de conscience quant à tout cela.

~

« C'est intolérable ! Cette bande de voleurs en déguisement n'a rien a faire sur mes Terres ! Qu'ils retournent d'où ils viennent, ils n'ont rien a faire ici. »

« Mais si ce sont des artistes, Père, pourquoi ne pas les laisser jouer ? »

« Des clown sans doute, des artistes...tu parles. Des mendiants et des voleurs, voilà ce qu'il sont. Ils ont jusqu'à demain pour quitter mes Terres. Et je vous interdits formellement de vous rendre à leur représentation ! »

Je haussais les épaules. Je n'avais que faire de ses interdits. Je ne l'écoutait pas de toute manière. Je me contentais de lui donner la réplique, lorsque cela m’intéressais de le faire. J'avais déjà décidé que ce soir, je serais parmi les spectateurs, sous couvert de la nuit. Personne ne me reconnaîtrais. N'est-ce pas ? Et l'excitation de désobéir à mon père me donnait plus de frissons que la punition qui m'attendait par la suite.

C'est ainsi que la nuit arriva, et que flanquer de mes deux amis, nous allions gaiement vers le champs de bataille. Enfin le lieu du spectacle. Mais comme si de pauvres danseurs et danseuses pouvaient être dangereux. L'idée me faisait rire.

Le spectacle commença, et j'observais chacune des femmes, et chacun des hommes de cette troupe. Si je pensais un jour dire, que je n'arrivais pas a détacher mon regard de quelqu'un...j'étais comme hypnotisé par ses mouvements, par sa voix lorsqu'il parlait. Son numéro à lui ? Il dansait avec les flammes. Et il fallait que je ne savais pas qui de lui, de ses mouvements ou des flammes me captivais le plus. Et pourtant je ne voyait pas distinctement son visage de là où je me trouvais. Mais je me sentais bizarre. C'était comme si je trouvais une chose qui m'avait manqué depuis longtemps, mais que je n'avais jusqu'à présent pas conscience d'avoir perdu.

Après le spectacle je cherchais cette personne, parce qu'une fois dans ma vie quand je pouvais complimenter quelqu'un je cherchais vraiment à le faire. C'était sans doute encore plus étrange que de voir mon « soldat », sensé assurer ma protection...discuter et rire avec la même jeune danseuse qu'en debut d'après midi. Oui mon « soldat », n'éatait autre que mon ami « Mercutio ».  Mais je le laissais faire.
Je le trouvais là, a observer les deux autres, en douce. Lui parler ou ne pas lui parler ? Telle était la question ? Je n'avais jamais hésité, alors pourquoi est-ce que je le faisais maintenant. Quel idiot j'étais. J'avais beau avoir une grande gueule, il y a des moment où l'on se sent aussi important qu'un pauvre cailloux sur un long chemin.

« C'était pas mal comme spectacle » avais-je dit, comme première approche.

Je sais c'est nul. Mais je ne pouvais m'abaisser à le draguer. Il était un homme...et...je m'en moquais. Mercutio m'avait bien souvent dit qu'il ne fallait avoir peur de rien, que si l'on n'ose pas, il ne se passe jamais rien de croustillant dans la vie. Alors j'osais. De toute manière vu qu'ils seraient tous chasser le lendemain, je n'avais rien a perdre. Ou peut-être tout justement.

Mais je peux vous assurer que, quoique j'avais prévu de dire ou de faire, je n'avais pas prévu ce sourire qui étira ses lèvres et ce contact. Oh rien de bien dangereux, mais pour moi qui ne me laissait approcher par personne, parce que j'étais « trop bien » pour la plupart des gens qui gravitaient autour de moi...le simple fait qu'il passe son bras autour de mes épaules me figea sur place. S'il remarque ma soudaine tension, il n'en laissa rien paraître. Je jetais un regard a Mercutio, mais ce dernier riait aux éclats avec sa danseuse. Lui fit de même, mais aller savoir s'il s'inquiétait pour son amie...ou si son regard allait vers mon ami à  moi.
Et étrangement la seconde option ne me plaisait guère.

Je dus me faire violence pour écouter ce qu'il me disait, me dégageant doucement de son bras. J'avais déjà du mal penser depuis quelques heures, si en plus il me « touchait » je ne donnais pas cher du peu de lucidité qu'il me restais.

« C'était vous le danseur de feu ? C'était plutôt sympa a voir »

Mais devrais-je lui dire que c'est la première fois que j'assistais à ce genre de spectacle ? Sans doute pas. Je ne tenais pas à ce qu'il se moque de moi. J'avais ma fierté quand même. C'était bien une chose exaspérante que la fierté quand on sait que l'on peut passer pour un idiot. J'avais toujours vécu avec comme objectif de vie, de m'amuser autant que possible...mais au final j'étais rester dans le vase clos sur lequel régnait mon père depuis près de trente ans. Tu parle d'un grand homme. Mis a part un bout de forêt et ces terres qui étaient miennes...je ne connaissais rien du monde au dehors.

Je suis plutôt du genre un peu froid, et je ne parle pas beaucoup...mais il a réussi a me délier la langue...Et même a me faire dire que je reviendrais. Et dans tout cela...j'ai un peu oublié de lui dire que demain, il risquait d'avoir des soucis. Mais...je ne devais pas dévoiler qui j'étais. Ca valait mieux ainsi.
Mercutio et moi, nous retournâmes jusqu'à « château », en silence. Enfin presque. Je restais silencieux,et il me parlait de sa Danseuse.

« C'est la première fois que je te vois comme ça... »

« Tu n'y comprends rien...j'ai les mains moites et le cœur qui bat a la chamade...je crois bien que Diane a toucher mon cœur de sa flèche ! »

« J'espère que tu ne lui parle pas de manière aussi énigmatique, sinon tu es perdu d'avance mon pauvre... »

« N'ais crainte pour moi...C'est plutôt pour toi que on devrait s’inquiéter...tu crois que je ne t'ai pas vu partir en douce ? Les femmes ont perdu leurs intérêt a tes yeux ? »

« Ravale ta langue vipère...je me passerais de ce genre de commentaires » dis-je froidement.

Mais il n'avait pas tort. Mais j'ignorais encore moi même ce que je ressentais au fond. Je ne le connaissais pas. Pas assez. Trop peu. ET pourtant, c'était bien la première fois que je ressentais cela.
J'étais surtout loin de me douter que c'était là le début d'une grande tragédie pour nous tous.

Il se passa ainsi plusieurs soirs où je me rendais en douce à ces représentations, malgré les interdictions de mon père. Et chaque soit je discutais avec le jeune danseur : Jules. Étrangement c'est un prénom que j'avais plutôt bien retenu. J'avais été réticent à lui donner le mien, mais il n'avait pas fait le lien entre moi et le fils du seigneur...ou alors il n'en savait rien, et ce n'était pas plus mal.
Mercutio s'éloignait de moi, peu à peu...j'avais l'impression de perdre mon frère, qu'il se lassait de moi et me tournait le dos. Je me sentais seul. Si seul. De plus en plus seul, celui qu'on laisse derrière quand il devient inutile.
Benevolio ne pouvait pas comprendre ce qui rongeait mon cœur...et je ne pouvais rien dire à celui qui me faisait le plus souffrir. Je ravalais ma fierté, et mes mauvaises paroles chaque soir...d'autant plus lorsqu'IL me parlait de Mercutio. J'étais un ami, une personne à qui l'on peut confier ce que 'on a sur le cœur. Un être digne de confiance. Tu parles. J'avais envie de rire, de rire d'un air grinçant en me disant que c'était une très mauvaise blague et qu'un jour elle prendrait fin.

Je n'avais jamais eu d'envie aussi forte. Celle de voler la vie de celui qui autrefois fut mon frère. 'amour rend heureux, mais ô combien triste parfois. Il faut croire que ce domaine là n'était pas pour moi. L'amour m'avait voler mon frère, et se refusait à moi.

~

« Roméo !!!!!! »

J'ouvrais un œil, ce cri me sorti de mon sommeil de plomb.

« Fermez la... »

« Ce n'est pas le moment de dormir. Ton père est parti a la tête de ses soldat, pour faire partir la troupe...je pensais que ça pourrait t’intéresser... »

J'étais déjà hors de mon lit, a enfiler les premier vêtements qui me passait sous la main.

« Est-ce que M...Non ne me repond pas, je ne veux rien savoir »

« Il est déjà là-bas...je dirais même qu'il y a passer la nuit...»

« ... »

Je fis les cents pas dans ma chambre, en cherchant ce que je pourrais bien faire pour ne pas envenimer la situation. Mais Mercutio avait-il finalement secé à Jules, ce dernier serait-il heureux ?
Mais au diable la réflexion....je n'étais pas encore le maître ici. Seule la parole de mon père faisait loi sur ces Terres. Et pour la première fois je regrettais de ne pas l'avoir pousser du haut d'une falaise pour de vrai un jour où il m'agaçait plus qu'un autre.



« VOUS N'AVEZ NULLEMENT LE DROIT D'ÊTRE ICI ! »

Quand j'arrivais à l'endroit où Jules et sa troupe se trouvaient depuis plusieurs jours, le ton avait déjà commencé a monter. J'évitais soigneusement son regard, mais je ne cherchais nullement Mercutio. Il avait été mon ami, mais, il m'avait laissé tomber. Il n'avait pas été là, pour moi alors que j'avais tant eu besoin de lui dernièrement.
Pour moi c'était le cas sans doute pas pour lui. J'étais un gamin capricieux mais j'avais aussi le défaut d'être extrêmement rancunier.

« Roméo ?! »

Je regardais mon père, sans avoir peur ni de sa grosse voix de chatelain, ni de son ton autoritaire. Si j'avais voulu conserver mon anonymat c'était fini à présent. Mais qu'est-ce que cela pouvait bien me faire...je ne laisserais pas tomber ceux auquel je tenais. ET la troupe de Jules n'avait fait aucun mal sur nos Terres. Enfin pas énormément, rien qui soit physique, palpable...

« Pourquoi les chasser Père, ils n'ont rien fait de mal... »

« Silence Fils ! Cette troupe de voleurs, d'assassins, de vauriens n'a rien a faire sur mes terres. Vous avez jusqu'au lever du soleil pour quitter mon fief...ou c'est la Mort qui vous attends. Roméo, tu rentre avec moi. Je ne veux pas te voir traîner avec ces gens là... »

Je lançais un regard à Jules. Mais lui n'avait d'yeux que pour celui que j'appelais autrefois mon frère. Alors je tournais les talons, je serais revenu le soir. Quelque part, ce n'était pas plus mal qu'ils disparaissent de nos terres, de nos vies....mais je n'en avait pas envie. Mais je préférais encore cela que de les voir se tortiller au bout d'une corde sous le regard amusé de mn imbécile de père.

Acte III ~ Final...ou presque !

De retour chez nous, mon père me passa le plus grand savons de ma vie. Mais je ne lécoutais qu'à moitié. Pourquoi avait-il fallu que je me laisse séduire par le seul être qui ne me regardais pas de la même manière. Ici les femmes n'en voulait qu'à ma forture, et a mon futur titre. Et aucune ne faisait battre mon cœur. Pas comme lui.

« Roméo ! On dit dans la rue, que le Fils des Montagu, a trahis ses parents, deshonoré son rang ! »

« Depuis quand ce que je peux faire de mon rang vous interesse ?»

« Lorsque tu traine avec des vauriens, cela me regarde... »

« Quand cela vous arrange, et que je devie un tant soit peu de la sublime que vous avez tracé pour moi ! Mais cette haine m'ennuie ! Ces terres m'ennuie ! Les femmes m'ennuient ! J'ai fait le tour de ma vie ici...Il est tant que tire moi-même les rennes de ma propre vie ! »

« Tu n'as pas le droit... »

« Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise...Punissez moi pour ma franchise »

« Qu'est-ce que tu entends par là ? »

« Rien de plus que ce que je vous ai deja dit. Les chasser est inutile... »

« Assez, disparaît de ma vue, fils indigne et incapable »

Je n'en avais pas besoin de plus pour retourner m'enfermer dans ma chambre...avant de fuir pour rejoindre la troupe avant qu'ils ne partent pour de bon.

~  ~

Mais j'avais été idiot de croire qu'ils quitteraient tous nos terre sans Histoire. La demoiselle que Mercutio avait conquit semblait refuser de partir. Et contre attente, Jules me fit part de son désir de rester lui aussi. J'aurais pu sauter de joie, mais je savais bien que je n'avais rien a voir dans cette histoire. Je lui dit que c'était une folie, que mon père les ferait tuer pour cet affront. Mais qu'est-ce qu'un fils de noble, ayant de la vie tout ce qu'il voulait -ou presque- pouvait comprendre n'est-ce pas ?

~  ~

Le soleil qui se lève. Je le regardais avec un air mort. Je n'étais pas rentrer de la nuit. Je refusais de laisser mon père disposer de la vie de gens qui n'avaient rien fait pour mériter un tel châtiment. Tu parle de terres accueillantes si nous leur volions une vie précieuse juste parce qu'ils n'étaient pas « bien » nés. Que l'on me traite de fou, de faible...de femmelette...ou même encore d'ignorant. Que m'importe, ce n'était des mots.


« J'avais été clair...je ne tolérerais pas votre présence sur mes terres au delà du lever du soleil...Mercutio, veux-tu bien les conduire à la limite de nos terres... »

« Non »

Je senti mon sang se glacer dans mes veines. Ce n'était pas Mercutio qui avait parlé. Mais pourquoi donc avait-il fallu qu'elle parle. Elle ne savait pas donc pas se taire ?
Je ne sais pas ce qu'il lui dit, du bout des lèvres, mais ça ne me plu pas. Faisant signe aux gardes, il fit mine de les raccompagner. Mais IL ne se laissa pas faire. Il se mit a se débattre pour chasser les mains qui maintenait ses bras.

« Je refuse de partir sans lui »

Mercutio s'arrêta. Je regardais mon père, puis Jules. Je savais qu'il était resté ici pour lui aussi. Mais au moins avait-il eu l'intelligence de ne rien dire. Qui mieux que moi pouvait dire a quel point mon ami était instable dans sa tête. Personne ne le connaissait aussi bien que moi, personne ne connaissait aussi bien que moi ses ruses et ses traîtrises. Il secouait la tête et reculais vers mon père.

« Assez ! Ramener moi ces deux là aux geôles ! Qu'ils profitent de leur dernière nuit. Demain ils danseront pour séduire les flammes de leur bûcher ! »

J'étais interdit. La cruauté de mon père était sans bornes !

« Père enfin ! Vous aller trop loin ! »

« Silence. Je suis encore le seul maître chez moi... »

~ ~

Le silence était pesant ce matin. Personne n'osait dire un mot. Ces pauvres gens n'avaient rien fait de mal, mais tous étaient là pour observer le spectacle. Cela me dégouttais. Et j'étais aux premières loges pour voir ça. Mais je ne comptais pas rester là sans rien faire. Je cherchais le regard de celui que je voulais sortir de là. Et je cherchais mon ancien ami. Mais il n'était pas là où je m'attendais à le trouver. Non il était debout, bien plus près de moi que je ne le pensais, la torche à la main, près à reprendre le feu. Trahisons.

« Mercutio ! »

« Roméo silence ! »

« Mais enfin père ! C'est des innocents que vous aller tuer ! C'est absurde ! »

« Tout autant que ton attachement à ses gens la ! Mercutio...fais ce que tu dois faire »

Un pas.

« Mercutio arrête ! »

Deux pas. Plus que deux avant qu'il ne soit trop tard.

« Mercutio arrête ! En les tuant tu tuera nos idées et nos lois ! »

Trois pas. Pourquoi avait-il fermé mes oreilles.

« Où est passé mon ami, celui qui aurait donné sa vie pour qu'on le regarde comme eux te regarde...ces yeux...Mercutio ! Cesse donc cette folie ! »

Le dernier pas.

« Mais je suis fou Roméo...tout le monde le sait... »

Et il alluma les brasier, d'un geste calculé, et precis !

« NON ! »

Je n'avais que faire de la danseuse, je ne voulais pas qu'IL meurt. STOP ! Si j'avais pu commander aux flammes de cesser, sans doute l'aurais-je fait.
Un bras me retint, tandis que les flammes devenaient plus grande encore, alors que grandissait ma haine et mon horreur. NON.

Mon poing décolla. Pour la première fois je frappais celui qui avait été jusque la mon frère.

Pas un mot...je n'avais le temps. Je n'avais que faire de la morsure des flammes, tandis que j'essayais de défaire cette corde qui LE retenait prisonnier. Je ne vis pas le chagrin dans ses yeux, pas plus que cette étrange fumée violette qui m'entoura. Jusqu'à ce que je ne voit plus rien. Je me débâti, en criant son nom. Je sentis les larmes rouler sur mes joues en étant certains d'avoir agit trop tard.

ACTE IV ~ L'aube d'une nouvelle vie

Difficile que ce réveil. Pour la première fois, depuis longtemps. Mon corps me faisait souffrir, j'avais mal. Mais sans que je comprenne pourquoi c'est mon cœur qui me faisait encore plus mal. Je n'avais rien qui puisse me faire souffrir autant. J regardais le plafond blanc de ma chambre d'hôpital, pour la millième fois en quelques jours.
Je m'étais blessé dans un incendie, en voulant venir en aide a un de mes collègues. Mais je n'arrivais ps a me souvenir, ni de son nom, ni de son visage. Je n'avais qu'un seul nom, à la bouche : Roman.

Et on m'a dit qu'il m'appartenais. Cela me semblait en effet à la fois familier et étranger. Sans doute que j'avais respirer trop de fumée, que mon esprit était encore sous le choc. Pourtant j'avais réussi a sauver cet homme, alors que j'aurais pu y rester. Sans doute qu'il comptait énormément pour moi. Il s'appelait Marc. Mais je ne parvenais pas à me souvenir de lui. On se souvient d'une personne qui nous ai chère, surtout si on doit donner sa vie pour le sortir des flammes au péril de sa propre vie. Mais non...

C'est là, dans cet endroit qui sentait le désinfectant et la javel, que je l'avais rencontré. Jack. Lui aussi avait eu un accident, et c'est pourquoi il se trouvait ici. Il était artificier. C’était amusant. J'en fréquentais parfois pour mon boulot. Après tout, j'étais mannequin, parfois pour de simples photo, parfois pour des pubs.
A force de se croiser au détour d'un couloir nous avions prit l'habitude de discuter, autour d'un café, lors d'une interminable promenade. Jusqu'à ce que l'on sorte de cet endroit. Puis petit a petit, nous étions rester « amis ». Il me parlait d'un peu tout. Et moi aussi. Mais il y a un sujet que je n'abordais jamais. Cette étrange impression d'avoir perdu quelque chose...non...quelqu'un qui avait pour moi bien plus de valeur que tous les diamants de la terre...mais que j'étais le seul a voir ainsi. Je lui avait dit cela, et il m'avait écouté. Mais il est vrai que j'étais plus souvent celui qui écoutait, que cela qui parlait.

Combien de temps avant que ma vie ne bascule a nouveau dans un tourbillon de démence et de désespoir ? Trop peu sans doute.
A force de la côtoyer je voyait en lui plus qu'un ami, mais il ne m'était pas autorisé a avoir ce genre de penchant, ou de relation. Mais d'un autre coté je n'étais pas le seul. Et apparemment, Marc, que j'avais sauvé des flammes, faisaient soupirer plus d'un cœur. Que ce soit la maquilleuse, ou encore mon ami artificier. Mais je n'étais pas juge, il ne m'appartenait pas de jeter la pierre sur ce genre de relation. Et mon cœur devint plus lourd encore. Cette douleur de ne pas pouvoir obtenir ce que l'on souhaite ardemment, n'avait jamais été aussi forte.

Moi qui n'avait jamais été poche de personne, est-ce qu'aujourd'hui j'étais jaloux des regards en douce qu'il pouvait couler vers un autre que moi ? Sans doute. Mais je n'avais aucun droit, aucune valeur à ses yeux pour le lui interdire.

Acte V ~ Nouveau départ

Tout recommence, la vie n'est qu'une succession de cycle sans fin. Tout recommence toujours, sans jamais avoir de fin.
Je me réveillais un matin, en sueur. Je n'étais pas bien. Mais je n'avais mal nulle part. Le gouffre sans fou qu'étais la folie qui me rongeait en secret, n'y était peut-être pas étranger. Devenais-je fou ? La belle ironie que voilà...moi qui avait toujours été un grand rêveur...

Et pourtant j'avais l'impression que ma vision, floue jusqu'alors devenait enfin plus claire, plus nette. En sortant, le monde me semblait si différent et si semblable. Storybrooke était fidèle à elle-même.

Une minute. Storybrooke vous veniez dire. Mais moi j'avais un lopin de terre, ou plutôt mon père, au fin fond de la Forêt Enchantée. Qu'est-ce que ?

Je retournais sur mon lieu de travail plongé dans mes pensées. La journée se déroula, sans accroches, mais je n'écoutais rien. Cette vie semblait être un décor de cartons sans aucune valeurs ni saveurs. ET comme à chaque que je me sentais un peu mal, je le cherchais.  Nous nous rencontrions souvent, autour d'un verre. ET en le voyant, j'avais compris, qu'il n'était pas seulement Jack. Je me souvint pourquoi j'avais si mal quand je lui parlait. Et j'eux envie de rire pour chasser ce malaise. Certains disent qu'ils ne referont pas deux fois la même erreur. Moi si. Il m'avait été donné de refaire ma vie, je crois. Et j'avais refait la même erreur...avec la même personne. Moi Roméo, j'étais le roi du monde...Des idiots. N'est-ce pas...Jules ?

Le reste de ma vie, s'écrit ici. Je ne suis plus l'auteur de mon destin, je crois bien même, ne l'avoir jamais été.





Description Psychologique

Par où commencer pour vous decrire ma façon de voir le monde? C'est une chose peu évidente à faire...mais il se trouve que je suis quelqu'un qui passe plus de temps a réfléchir sur le monde et sur les autres, qu'un être imbu de moi-même...

Enfin presque pas trop imbu de moi-même. C'est par là que l'on va commencer.
Je suis un fils de noble, et le seul héritier de ma famille. Mes parents m'ont élévé comme un petit prince, en cédant au moindre de mes caprices jusqu'à mon adolescence. Même si j'ai bien grandit depuis, il m'arrive souvent de regarder le monde de haut, de m'attendre à ce que tout tombe tout cuit dans ma bouche, et que je n'ai pas beaucoup d'effort à fournir pour atteindre mon but. Heureusement pour moi, je suis un prince -dans ma tête- certes, mais avec quand même deux sous de jugeote et pas trop hautain pour les gens qui sont en dessous de moi dans l'échelle sociale.

Je vous disais donc que j'ai été choyé, gaté et aimé jusqu'à mon adolescence. De là mon père a commencé a attendre de moi, des choses que je n'étais pas en mesure de lui offrir: le respect de sa personne, l’éducation princière d'un jeune noble, une condescendance frisant la méchanceté pure, l’intérêt pour nos Terres et l'économie de notre famille. Je suis devenu un rêveur noble, l'esprit plein de rêves impossibles. Mais comme on dit, les meilleurs rêves sont ceux que l'ont ne peut atteindre...non? Je me suis mis a rêver de liberté, d'aventure, de choses que je ne pouvais pas faire sur mes propres terres. Je faisais le strict minimum pour plaire à mon père...et c'est ce que je fais souvent avec les personnes qui m'ennuient: je fais semblant de les écouter, et je les oublies aussitôt qu'il sortent de mon champs de vision. Appeler cela une mémoire sélective si vous le souhaiter, c'est peut-être le cas. J'ai toujours préféré me soucier de la veuve et de l'orphelin -bien que ma façon de faire ne soit jamais vraiment la meilleure, plutôt que d'aider les autres nobles à devenir plus ventripotent qu'ils ne l'étaient déjà.  ET surtout j'ai toujours admirer ceux qui n'avaient pas de « maison fixe », car c'était pour moi un rêve de pouvoir un jour me joindre a une de ces troupes nomades. Mais ma conditions me l'interdisait.

Je suis un homme à femmes, enfin tout du moins je l'ai été pendant de longues années. Mais je ne trouvais ni dans leurs bras ni dans leurs draps, le réconfort et la passion dont j'avais besoin. Je suis quelqu'un qui vit les choses à 100%, un peu naïf sur les bords. Je suis un peu crédule parfois, mais il ne faut pas confondre crédule et idiot. Je suis capable d'être hypocrite quand cela est nécessaire, je suis capable de retourner ma veste pour blesser une personne qui m'aura fait du mal avant. Je n'ai ni peur de la violence, ni de la clémence. Je suis un être juste, tant qu'on ne me cherche pas des noises. Je rêve d'un monde « meilleur » où tout le monde serait libre...et je nourrit mes angoisses, mes peurs et mes doutes comme on nourrit son animal de compagnie. Je suis sans cesse en train de me remettre en question, et il m'arrive parfois d'avoir peur de mon ombre. Derrière mon masque d'indifférence princière, ma condescendance, je suis un être torturé et qui manque cruellement de confiance en lui.

Je suis un très bon acteur. Je peux faire semblant sur beaucoup de tableaux...mais lorsque la nuit me recouvre de son masque, je redeviens un enfant effrayé qui n'a jamais eu le temps de grandir et de faire face à ses peurs. Ainsi, j'ai peur d'être celui qu'on abandonne, qui reste seul en arrière. J'ai peur d'être un boulet dont personne ne veut, un ami inutile, une personne peu désirable. J'ai peur que nos ombres si légère, demain se change en pierre. Peur que les étoiles qui me guident un jour me pousse au vide. Peur de ne jamais trouver l'amour qui fera de moi un homme heureux, et surtout qu'il soit réciproque. Parce qu'amoureux je crois bien que je le suit. Non j'en suis certains. Mais ce n'est pas partagé. Et c'est douloureux.

Et quand je souffre je peux devenir méchant. Je suis envieux aussi. Jaloux de ce qu'on les autres et que je ne peux pas avoir. Je voudrais pouvoir avoir tout ce que je désire, sans lever le petit doigt, sans que ça ne blesse personne....vous voyez, quand je vous dit que je ne suis pas quelqu'un de bien équilibré...

Mais croyez moi, quand j'apprécie quelqu'un, je ne penserais jamais, ô grand jamais, à lui planter un poignard dans le dos. Je suis un être qui, quand il aime, aime totalement. Que ce soit d'amour ou d'amitié, je ne fais pas grande différence. Mes amis sont des joyaux précieux que je m'efforce de préservé et de rendre heureux. Je les considèrent souvent à tort, comme des frères, des sœurs...des personnes aussi intègres que je le suis....mais ce n'est pas toujours le cas. Et cela fait mal. Mais je finit toujours par me relever, même si la douleur alimente mes phobie de solitude personnelle. Je suis plutôt du genre rancunier, sur presque tout...il y a des personnes à qui je ne parviens pas a en vouloir. Suivez mon regard, et vous comprendrez de qui je veux parler.
Mais je suis quelqu'un de facilement abordable, je peux prêter une oreille attentive a tout et n'importe quoi...je peux être le grand frère pour une heure, un jour, un an...comme tu le sens...si le courant passe bien entre nous. Mais si d'aventure, j'ai peur d'être trahis, de moi....tu ne saura rien.



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Jules Capulet
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